Le Rwanda, fortement touché par le génocide de 1994, compte beaucoup d’orphelins et de veuves. L’agriculture, où les emplois offerts sont essentiellement informels et mal payés, demeure le principal moyen de subsistance. Bien que le pays ait pris une orientation stratégique en se concentrant sur la création de nouveaux emplois à travers les PME, le faible niveau d’instruction, de compétences techniques et une harmonisation insuffisante entre les compétences techniques enseignées et celles qui sont requises sur le marché du travail, constituent des problèmes majeurs. Le projet de l’association Grandir à Butare prévoit que : – au moins 75% des jeunes pourront être embauchés et au moins 25% pourra mettre en place son propre petit projet et travailler pour son compte. – 80% des enseignants issus de centres de formation professionnelle ciblés auront adopté les méthodes visant à équilibrer la théorie et la pratique. – La coopération entre les centres de formation, les entreprises et les pratiquants sera améliorée. – Les mentalités auront évolué au sein des communautés défavorisées.
Réduire la pauvreté extrême chez les jeunes en milieu rural et améliorer les conditions de vie des familles à travers une formation professionnelle efficace des jeunes.
Bénéficiaire :
- 40 jeunes (dont au moins 60% de filles) et leurs familles.
- 50 enseignants et formateurs en divers métiers, formés et suivis
- 4 centres de formation professionnelles appuyés afin d’améliorer la qualité de l’apprentissage et les relations avec les entrepreneurs.
- 12 entreprises soutenues dans la structuration et la professionnalisation des stages.
- 4 communautés dont la population jeune est marginalisée : la communauté des autochtones, les prostitués, les familles en conflits et les délinquants.
Partenaire local :
Le Groupe Nos Enfants (GNE).
Financement :
VSS année 1 : CHF 13’184
VSS année 2 : CHF 13’366
Coût total du projet : CHF 53’100
Objectif agenda 2030
Résultat année 1 :
Il y a eu un retard dans le démarrage du projet pour des raisons relatives aux longues négociations avec la nouvelle direction de l’école TVET Rango Don Bosco ainsi que les conséquences de la pandémie de COVID19 qui ont handicapé les mouvements et les visites dans les familles respectives des apprentis. A part le retard, ces difficultés n’ont eu aucun cas affecté de façon négative l’atteinte de résultats initialement fixés par le projet.
Le projet est exécuté dans un contexte dominé par la pandémie de COVID19 qui ralentit le fonctionnement des institutions et des centres de formation. Les contacts humains étant au minimum, les réunions face à face sont aussi très limitées. Il y a eu également un changement à la tête de la Direction du Centre, le partenaire principal du GNE. La nouvelle direction voudrait opérer des changements de stratégie quant à la formation professionnelle courte durée. En effet, l’accent sera désormais mis sur la formation à moyen et long terme (1année jusqu’à 3 ans). L’admission des apprentis pour la formation courte durée (6mois) ne sera garantie que lorsque leur nombre peut permettre la constitution d’une classe entière. L’exécution du projet a été également caractérisée par la hausse généralisée des prix sur le marché ce qui a affecté la prévision budgétaire initiale.
