Petit pays enclavé de 27 830 km2 et de 12,1 millions d’habitants, le Burundi est l’une des nations les plus pauvres d’Afrique. Après une tentative de coup d’État en mai 2015, le pouvoir et l’opposition se sont radicalisés. Les violences deviennent récurrentes sans perspectives de solutions à court terme. En 2018, 44,8% de la population était touchée par l’insécurité alimentaire et les communes de Mutimbuzi, Kayonsha et Kabezi étaient les plus frappées. Le taux de prévalence du VIH/sida y est important et les femmes représentent environ 53.7% des adultes vivant avec le VIH/sida.
Le projet de FXB cherche à briser le cercle vicieux de la pauvreté en s’attaquant simultanément à cinq facteurs prédominants de la pauvreté. Il vise ainsi :
Le renforcement des capacités économiques de 100 familles vulnérables
La consolidation de la sécurité nutritionnelle et l’éradication de la malnutrition infantile;
L’amélioration de l’accès aux soins de santé et de la prévention;
L’amélioration des conditions d’habitation d’hygiène des participants;
L’amplification de la scolarisation des enfants et de jeunes.
Bénéficiaire :
100 familles (450 enfants et 250 adultes) en situation d’extrême pauvreté
Partenaire local :
FXB Burundi
Financement :
VSS année 1 : CHF 20’000
VSS année 2 : CHF 20’000
Coût total du projet : CHF 134’024
Objectif agenda 2030
Résumé rapport final
Les données de l’évaluation final du programme sont positives et démontrent l’atteintes des objectifs :
Tous les ménages opèrent au moins des AGR et sont en mesure d’épargner individuellement et collectivement. Les sources de revenus sont diversifiées ce qui permet de limiter les risques.
Les groupes d’épargne et de crédits se sont montrés particulièrement effectifs en temps de crises, au niveau économique mail également en termes de lien social.
Les familles ont amélioré leur statut nutritionnel en quantité et qualité, et les cas de malnutrition restant sont peu nombreux (3) et liés à des maladies congénitales.
Les ménages accèdent à la santé grâce à l’adhésion à une mutuelle de santé. Dans le futur, sans le soutien de FXB, ils utiliseront l’épargne dédiée effectuée dans une caisse supplémentaire de leur groupe d’épargne.
Les bonnes pratiques d’hygiène inculquées tout au long des deux premières années du projet ont permis aux familles participantes d’adopter les gestes barrières pour se protéger de manière naturelle. Par ailleurs, les maladies d’origines hydriques ont sensiblement diminué.
Enfin tous les enfants en âge de l’être sont scolarisés avec un matériel adéquat (98%).
La mise en œuvre du projet s’est bien déroulée. Petit à petit, avec la prise en charge des bénéficiaires et la matérialisation des résultats du projet, les autorités ont montrées de plus en plus de soutien à FXB. Les participants au projet ne connaissaient ni l’approche, ni l’organisation. Gagner leur confiance a donc fait partie des tâches importante et a reposé également sur la sensibilité du staff.