22-184 – Optimisation du potentiel maraicher et valorisation de commercialisation dans 2 villages du Burkina Faso- Nouvelle Planète

Le projet Nouvelle Planète sert à valoriser le potentiel de la filière maraichage, à améliorer la sécurité alimentaire de la population locale, à aider à transformer et conserver de manière efficiente et durable des produits cultivés localement,  

Ce projet va également encourager l’émergence d’un tissu économique local, va soutenir les activités féminines, va améliorer les conditions de vie des habitants et lutter contre l’exode rural. 

Contexte du projet : 

Tienlour compte 1’500 habitants et Sienne 1’300. Ces deux localités sont très difficiles d’accès. Elles ne bénéficient ni d’électricité, ni d’eau courante, ni de route d’accès. Ce sont des villages traditionnels composés d’ensembles de cases. Ils sont dirigés par des chefs traditionnels dont le pouvoir est transmis de père en fils. Les classes primaires sont surchargées (environ 100 élèves par classe). On en trouve 8 dans les deux villages alors qu’il en faudrait 12. Les familles y vivent de l’agriculture et de l’élevage. Les gens cultivent essentiellement du coton, du niébé, du sésame et des arachides. Avec le changement climatique et les sécheresses à répétition, la situation est de plus en plus difficile. 

Or, le maraîchage est véritablement une opportunité pour d’une part améliorer la sécurité alimentaire locale et familiale et d’autre part pour générer des revenus supplémentaires. 
Les autorités de la commune l’ont bien compris et ont commencé à prendre en compte les chiffres de production maraîchère dans les données communales. Toutefois, elles n’ont pas de budget pour la développer. Les familles essaient également de développer ces cultures mais elles sont confrontées au manque d’eau et n’ont pas les moyens ni pour creuser les puits, ni pour sécuriser les jardins. 

Quelques familles pratiquent déjà le maraîchage, mais sur de minuscules surfaces situées à proximité de leur domicile ou de plans d’eau. Elles cultivent uniquement entre décembre et mars car ensuite il n’y a plus assez d’eau. Plusieurs familles se sont mises ensemble et ont créé des groupements pour s’entraider. On en trouve 4 dans les deux villages. La production concerne surtout les oignons, aubergines, tomates, carottes et choux. Actuellement, la production ne permet pas de répondre à la demande. Des produits d’autres régions se trouvent sur le marché, situé dans le village de Godyr (chef-lieu). 

Ressources :  

BCOD, équipe de coordination de Nouvelle Planète au Burkina Faso, engage des compétences de gestion et de suivi. Elle met aussi à disposition son excellente connaissance de la région et des bénéficiaires. BCOD est pris en charge financièrement par Nouvelle Planète indépendamment du projet. Nouvelle Planète assure l’entier du financement et le suivi sur le long terme. 
La participation locale comprend : la mise à disposition du terrain, la fourniture de sable et d’eau pour les constructions des infrastructures, la nourriture lors des formations, l’hébergement et la nourriture des ouvriers, les travaux de plantation et d’entretien des arbres, l’organisation de la gestion et du fonctionnement. 

Partenaire local :

Coopératives villageoises supervisée par BCOD (équipe de coordination de Nouvelle Planète)

Financement :
VSS année 1 : CHF 37’700

Coût Total du projet : CHF 92’501

Organisation

Nouvelle Planète

Secteurs d’activités

Agriculture

Objectif agenda 2030

Statut du projet

Terminé

Durée

2022-2023

Pays

Burkina Faso

Continent

Afrique

Découvrir et télécharger la fiche projet : ici

Résultat final :

200 agricultrices et agriculteurs cultivent durant toute l’année et ainsi d’améliorent leur revenu et la sécurité alimentaire de leur famille  .

Les deux coopératives pratiquent le maraîchage avec une approche respectueuse de l’environnement . 

Chaque coopérative développe des activités génératrices de revenus complémentaires  

Résultats obtenus :   

2 jardins sont mis en place.  

Chacun des 2 comités de gestion fonctionnent bien et sont inscrits comme coopératives.  

Le chiffre d’affaires se monte à XOF 200’000 par jardin, en dessous des objectifs à cause d’un problème lié à l’eau (résolu depuis). Il y a eu un problème de manque d’eau dans tout le pays. Du coup, les habitants ont pris l’option de creuser des puits supplémentaires à leur charge. 

Les membres des comités et les productrices et producteurs sont formés. 

Chaque groupement bénéfice d’un espace de stockage et d’un atelier de transformation de beurre de karité. Le chiffre d’affaires atteint XOF 167’500.-.   

Les productrices de beurre de karité sont toutes formées.  

Plus d’arbres que prévu ont été replantés.   

La population a fait beaucoup plus que prévu.   

Grâce aux formations, les deux coopératives ont développé des systèmes de petits crédits internes.