
En Haïti, un grand nombre d’enseignants n’ont pas de formation de base, ce qui a des conséquences néfastes pour les élèves, notamment le manque de pédagogie, la non-connaissance des matières, l’utilisation de la violence, etc. Le projet, qui se déroule dans le département de l’Artibonite, tend à la formation des enseignants par d’autres enseignants qualifiés et ayant acquis une pédagogie basée sur l’Éducation Nouvelle, mettant l’enfant au centre des apprentissages. L’objectif à long terme est d’améliorer la qualité de l’éducation dans le district des Verrettes, Lachapelle et Liancourt afin qu’elle soit adaptée à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent. Cela se fera à travers l’organisation d’ateliers pédagogiques sur divers thématiques, la formation d’autres formateurs, la formation des parents intéressés ou l’animation de toute autre activité visant à améliorer l’éducation, le soutien et le suivi des écoles dans la région. La méthode d’enseignement transmise se veut participative et non-violente et repose sur la coopération, la réflexion et la créativité des élèves.
Bénéficiaires :
Ce sont les professeurs et le personnel de la Direction (1 à 3 personnes selon les écoles, un secrétaire, un directeur et un adjoint) des 15 écoles identifiées, soit 135 professeurs et 35 personnels de direction dans 15 écoles sélectionnées des communes des Verrettes, Lachapelle et Liancourt.
Les bénéficiaires indirectes sont les 4’050 élèves (30 élèves par classe, 9 classes par école) des 15 écoles des écoles identifiées. Les bénéficiaires indirects sont aussi les parents des enlèves, soit environ 1’500 familles.
Partenaire local :
Initiative des Éducateurs pour la Promotion de l’Éducation Nouvelle en Haïti – IEPENH
Financement :
VSS année 1 : CHF 21’618
VSS année 2 : CHF 16’142
Coût Total du projet : CHF 101’422
Objectif agenda 2030
Résultat final
L’objectif général du projet était d’améliorer la qualité de l’enseignement dans les communes des Verrettes, Lachapelle et Liancourt, dans le département de l’Artibonite et l’objectif spécifique était de renforcer 15 écoles de niveau primaire et secondaire au niveau pédagogique et administratif.
Ce sont 110 enseignants et 22 membres du personnel de direction de 11 écoles sur 15 qui ont été soutenus, 4 d’entre-elles n’ayant pas pu ouvrir leurs portes en raison du contexte sécuritaire. Indirectement, ce sont environ 3’300 élèves et 618 familles qui ont bénéficié du projet.
Les activités se sont concentrées autour de séminaires de formations, d’accompagnement des enseignants et des directions d’écoles, ainsi que d’ateliers de sensibilisation destinés aux parents. Étant donné le contexte particulier durant le projet, l’IEPENH a également travaillé avec les membres du corps enseignants autour d’une éducation en temps de crise. De nombreux témoignages d’enseignants ont mis en avant l’importance de ces échanges pour leur pratique professionnelle, autant que pour leur propre santé psychosociale.
Les enseignants et les élèves ont fait face à des conditions extrêmement difficiles. La violence et l’insécurité, les fermetures d’écoles et les déplacements forcés de population ont entravés la mise en œuvre des activités. Malgré ces défis, le projet a pu être réalisé grâce à l’adaptation du partenaire et la résilience des acteurs et des bénéficiaires.