10-48 (10-13) - Education, formation et autonomie Le Paradis
Description
L’accès à l’école est difficile, pour des raisons financières, les parents manquent de moyens pour vivre et donc pour payer les frais d’écolage. Ils ont souvent besoin de faire travailler les enfants, ce qui favorise les absences à l’école. Les pouvoirs publics sont aussi très démunis et ont d’autres priorités, notamment sanitaires. Il y a de nombreuses difficultés pour obtenir un emploi, et donc un discrédit de l’éducation scolaire.
Le projet « L’Ecole Paradis » vise à terminer l’équipement de l’école, à poursuivre l’appui aux enfants défavorisés et aux professeurs dans l’attente de l’engagement gouvernemental, et à atteindre l’autonomie financière par l’exploitation de terrains agricoles en mains du partenaire local.
Objectifs
Achever l’équipement d’une école, assurer son autonomie financière, former des jeunes et aider leur insertion professionnelle
Bénéficiaires
Elèves, professeurs, parents d’élèves défavorisés, fermiers villageois
Partenaire local
Association Le Paradis de Bobo-Dioulasso
Durée
2 ans
Montant recherché
CHF 20’000.–
Localisation
Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
Résultats
Des ordinateurs, offerts par la ville de Lausanne, ont été acheminés et ont permis l’équipement d’une classe d’informatique aujourd’hui fonctionnelle. De plus, 5 associations locales ont pu bénéficier d’ordinateurs.
Une cantine scolaire a été mise sur pied pour la rentrée 2011-2012.
L’école est devenue autonome financièrement grâce à la culture de céréales locales vendues sur place.
- La première année, 165 sacs de mil ont été produits sur une superficie de 25 hectares.
- La deuxième année, le domaine s’est étendu à 35 hectares, ce qui a permis d’accroitre la production à 211 sacs de mil.
- Pour faire face au problème de cash flow, l’école a investi dans la création d’un poulailler de 500 poules pondeuses : une production d’œufs qui assure des liquidités permanentes à l’école.
Une association de parents d’élèves, officielle, dotée de statuts, d’une mission et d’un cahier des charges a été créée. La taxe d’inscription a été réduite au maximum, afin de permettre l’accès à l’école à tous les enfants.
Les négociations avec l’inspection des écoles de la ville vont bon train. Cependant, aucun professeur n’est encore salarié par l’Etat. Mais tous les cahiers de programme scolaire burkinabè sont offerts à l’école et tous les élèves sortant de la 6ème primaire ont pu rejoindre le cursus normal dans des établissements publics. L’inspection visite régulièrement l’école et dialogue avec les professeurs.